Thursday, August 2, 2012

Meurtrissure.

Meurtrissure. 
 


Par Bernard De l'Océan




Mes lèvres saignent. 
On me regarde, O lune absente. 
Les ombres baignent 
La fleur sève qui se tourmente 
Et qui écoule, 
Immense nuit d'ombre et de feu, 
Comme une houle 
La fraîcheur pâle du ciel bleu. 

II 
Mes lèvres saignent. 
Le vent s'amuse et fait souffrir, 
Les fleurs que plaignent 
Des avalanches de soupir, 
Quant l'immuable 
Dans un finissement vermeil, 
Fait sur le sable 
Briller la pourpre du sommeil. 

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