Par Bernard De l'Océan
I Mes lèvres saignent. On me regarde, O lune absente. Les ombres baignent La fleur sève qui se tourmente Et qui écoule, Immense nuit d'ombre et de feu, Comme une houle La fraîcheur pâle du ciel bleu.
II Mes lèvres saignent. Le vent s'amuse et fait souffrir, Les fleurs que plaignent Des avalanches de soupir, Quant l'immuable Dans un finissement vermeil, Fait sur le sable Briller la pourpre du sommeil. |
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