Par Bernard De l'Océan
I Quand la lumière immobile du ciel S'élève immense en rêve lumineux, Que la noirceur étincelante en feux D'ombre blanchit sous des regards de fiel,
II Ne maudit plus la pâleur étoilée Des soleils d'or qui t'enivrent de lune Et qui te font perdre dans la nuit brune Car la lumière est l'ombre condamnée.
III Tu voit venir le temps des ombres vaines De la lenteur du songe et de la mort Quand nautonier tu meurs, quand tout s'endort, Que les nuits bleues te livrent aux sirènes,
IV Quand le sang noir de ton coeur d'océan, Bat lentement sous des rives d'étoiles, Et que la nuit fait phosphorer les voiles De ton bateau qui sombre sous le vent. |
|
No comments:
Post a Comment